Sécurité

1- Un groupe de marcheurs avec un encadrement.

LE BÉNÉVOLAT N’INSTALLE PAS UN PARADIS D’IRRESPONSABILITÉ

L’encadrement se compose comme suit :

A- L’animateur ou chef de file

La sécurité doit être la préoccupation constante de l’animateur

Ou du responsable de la randonnée.

Ce qu’il doit faire :

1- Démarrer la randonnée à l’heure dite.
2- Compter les randonneurs au départ.
3- Désigner nommément le(s) serre-file(s).
4- Vérifier l’équipement. Tel que les gilets fluos, drapeaux de marche,
5- Rappeler avant le départ les consignes de sécurité.
6- Contrôler et faire appliquer les consignes de sécurité au cours de la randonnée.
7- Compter les randonneurs à l’arrivée.
8- Terminer la randonnée à l’heure dite sauf incident.

Notre organisation fait que certaines tâches sont faites par des personnes du bureau tel les N° 1,2 et 3

L’équipement personnel est laissé à la libre discrétion de chacun mais lire l’onglet relatif à l’équipement.

L’animateur se place, selon le relief de la route, en avant et parfois suffisamment loin du groupe afin de voir si un véhicule arrive.

B- Le serre-file :

Le serre-file se met en arrière pour surveiller les arrières du groupe et veiller à ce qu’il ne manque personne

Il peut être amener à se placer suffisamment loin pour indiquer au véhicule qu’un groupe est constitué et que le chauffeur du véhicule ne soit pas surpris par le groupe.

C- Des délégués dans le cadre des groupes supérieurs à 30 personnes

Personnes nommées pour encadrer les petits groupes

Toute personne ne respectant pas les consignes de la fédération et donc du club engage sa propre responsabilité civile et pénale

2- Les consignes de marche en groupe

A- Suivez les consignes et les recommandations des animateurs

Le chef de file d’un groupe est seul décisionnaire quant à la sécurité du groupe.

Il peut néanmoins dans le cadre d’une formation, ou autre … être appuyé par un animateur ou un membre du bureau.

B- Le randonneur doit informer l’animateur d’éventuelles difficultés de santé, AVANT LE DÉPART.

Ceci afin d’adapter le rythme du groupe.et de pouvoir faire de la prévention plus facilement

C- Le randonneur doit savoir qui a la trousse de secours

D- La tête de file est l’animateur du groupe et doit veiller à sa sécurité

Elle ne doit jamais être dépassée.

Elle peut même prendre seule de l’avance sur le groupe dans les virages dangereux.

A ce même moment, le Serre-file sur demande de l’animateur peut prendre du retard sur le groupe pour signaler la présence de randonneurs aux autres usagers de la route.

Le groupe doit alors rester compact.

E- Si le randonneur doit sortir du groupe, il doit en informer la tête de file ou le serre-file.

Il doit laisser son sac à dos au sol bien visible, cela laisse la faculté au serre-file de savoir si le randonneur est revenu.

Sans sac à dos, le randonneur doit avertir de son retour.

F- Le randonneur doit respecter la nature.

(Ex : Papiers mouchoirs ou masques perdus… épluchures de fruits…)

G- Sur le parcours la récolte de fruits, la cueillette de fleurs ou champignon est interdite (FFRando)

H- Les chiens ne sont pas acceptés,

Attention :  En aucun cas le responsable n’est habilité à arrêter la circulation.

3- Marcher sur la route

LE RANDONNEUR ET LA ROUTE

Nous tenons pour acquis le rôle de l’animateur (chef de file) et du serre-file.

Pour se déplacer un groupe est tenu d’emprunter les emplacements praticables spécifiques aux piétons : Trottoirs ou accotements.

En agglomération :

Le randonneur a l’obligation de prendre les passages piétons s’ils sont à moins de 50 m.

Les feux de signalisations sont à utiliser comme dans la normale.

Si un agent fait la circulation, le randonneur attend son signal.

Hors agglomération :

Le déplacement par  » un  » doit se faire sur le bord gauche.

Le déplacement en groupe par « rangée de 2 » maxi sur la droite.

Pour des raisons de sécurité, l’animateur peut enfreindre ces règles et s’adapter au terrain en optant pour la meilleure sécurisation du groupe

D’une manière plus générale :

1- Aux intersections sans passage piétons, il faut emprunter la partie de la chaussée en prolongement du trottoir

NE JAMAIS TRAVERSER EN DIAGONALE

2- Hors des intersections il faut revenir à la technique du râteau.

C’est à dire traverser perpendiculairement à l’axe de la chaussée

Cliquez sur le bouton

4- Le râteau

Quand nous roulons sur une route et que nous voyons un chevreuil traverser, nous ralentissons car en général un second puis un troisième peut arriver. Nous, conducteurs, sommes dans le doute.

Voilà, l’impression que nous donnons, nous, randonneurs, aux conducteurs si nous traversons en troupeau une route.

D’où la création d’une norme pédestre de sécurité : le râteau.

Pourquoi ce nom ? Parce que nous DEVONS nous aligner comme les dents d’un râteau pour traverser une route.

Le râteau est un élément obligatoire et essentiel de la sécurité du groupe.

Il ne faut pas voir ceci comme une contrainte mais comme un réflexe pour notre sécurité, et la sécurité de chacun.

Elle est utilisée sur les axes routiers non munis de passages protégés, feux tricolores, stop…

L’objectif :

Traverser ensemble afin de ne présenter qu’un seul obstacle à un véhicule.

Le mode :

Traverser en ligne comme les dents d’un râteau.

La technique :

– Traverser par ligne de quinze MAXIMUM ; si on est plus l’on forme plusieurs râteaux.

Par exemple : on est 16, on a donc deux râteaux de 8

– Le râteau doit se faire sur le bas-côté ou un lieu sécurisé et non pas dans le carrefour même d’une route

Le « chef de file » :

1- Le chef de file est le seule responsable des décisions

2- Il fait une rapide analyse du risque et fixe la zone de départ et d’arrivée du râteau

3- Il regroupe les randonneurs et leur donnent les consignes.

4- Il demande l’avis du « serre file » (côté gauche) qui a une autre vision du risque (côté droit), avant de donner seule l’autorisation de traverser.

Dans certains clubs, au vu de l’indiscipline de certains, et aussi afin d’avoir une meilleure efficacité, la traversée se fait bras dessus-dessous.

Il est à noter que le râteau peut ne pas être utilisé sur de petits axes forestiers sans risque,

C’est à la discrétion du chef de file.

Chaque membre qui ne respecte pas les règles de sécurité demandée par la fédération
Et donc le club,
Engage sa propre responsabilité civile et pénale

Nota : Les schémas sont de « Chemin faisant » de Massy

5- Les endroits dangereux

Que ce soit au sommet d’une côte ou dans un virage dangereux,

l’on doit pouvoir évaluer en fonction de la visibilité

la distance et la vitesse des véhicules.

L’animateur doit se porter en éclaireur pour sécuriser et ouvrir la marche

il doit aussi demander au serre-file de rester en retrait du groupe

pour sécuriser et fermer la marche

Le sommet d’une côte
Dans un virage

6- Plus de trente personnes

Un groupe de plus de 30 personnes est un danger en lui-même.

L’automobiliste ne saura comment évaluer le dépassement d’un tel groupe.

Trop long, trop lent, trop dense.

Pour vous donner une idée de grandeur une semi-remorque standard fait,

tout compris, 16,50 m de long.

D’où la nécessité de scinder le groupe par deux.

A l’intérieur de chaque groupe, le déplacement doit se faire deux par deux

et sur le côté droit de la chaussée.

Chaque groupe ne doit pas faire plus de 20m de longueur.

L’intervalle entre chaque groupe est de 50 m.

Le dépassement des véhicules est ainsi facilité

Dans cette configuration, l’on appelle « délégués » les personnes intermédiaires

chargées de fermer et ouvrir les groupes


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